«René Girard, qu'est ce que cela vous fait de revenir à Bordeaux en co-leader provisoire* du Championnat ?
Revenir sur mes terres, c'est toujours une grande satisfaction. En début de saison, j'avais regardé le calendrier et j'avais vu qu'un déplacement à Bordeaux se profilait à cette époque de l'année. J'étais loin de penser que ce serait dans cette position. Ça fait quelque chose, c'est valorisant. C'est quand même le match de la journée... C'est bien pour le club et modestement, un peu pour moi.
Vos attaches avec ce club restent profondes...
Oui, Bordeaux fait partie de moi. J'y ai passé huit saisons fantastiques en tant que joueur, j'y ai fait mon palmarès... Mon souci désormais, c'est qu'on soit à la hauteur de l'événement, que l'enjeu ne prime pas sur le jeu. Le fait d'aller là-bas en étant déjà sauvé fait qu'on sera quand même plus décontracté. C'est un beau challenge.
Sans parler du titre, vous ne pouvez plus nier qu'il faudra compter sur Montpellier jusqu'au bout ?
Aujourd'hui, il y a plus de journées derrière que devant. Après Bordeaux, il en restera onze, ce qui est pris n'est plus à prendre. Entre nous et le septième (Monaco), il y a neuf points. Ça nous laisse quand même une marge de manoeuvre assez large. A moins d'une fin de saison catastrophique, on peut y croire aussi. Sans se prendre la tête, sans penser au titre de champion. Ce n'est pas notre prétention.
Quand vous dites : «on peut y croire aussi», vous parlez de l'Europe ?
Oui, l'Europe. Quand on voit le classement, forcément, on y pense, on n'est pas cons. Ce n'est pas quelque chose qui nous traumatise»
Source : L'équipe
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