Interviewé par le 10 sport le président des girondins explique qu'il prépare déja l'avenir du club, sauf au poste de gardien.
Travaillez-vous déjà sur la saison prochaine ?
On y réfléchit. La première priorité est d'avancer avec l'entraîneur (Laurent Blanc est en fin de contrat en juin prochain, ndlr). Quand vous abordez le sportif et que vous voulez solliciter un joueur, il veut tout de suite connaître le nom de l'entraîneur. Après, nous avons une option sur Yoann Gourcuff. Nous allons étudier les pistes les plus évidentes, à commencer par la sienne.
Vous-êtes vous fixé une date butoir sur le dossier Laurent Blanc ?
Non. Mais si on veut travailler en amont, il ne faut pas attendre le dernier moment. Il n'y a jamais eu aucun problème d'urgence. Au mois de mai dernier, je lui ai dit : « veux-tu que l'on envisage ton avenir. » Il m'a dit que par principe, il allait toujours jusqu'au bout de mon contrat. On a donc décidé de se voir en fin 2008-début 2009. Depuis, on me demande tous les jours la date de ce rendez-vous. Au bout d'un moment, autant de son côté que du mien, il y a un peu d'agacement. Le jour où on aura avancé, on le dira.
Etes-vous sur la même longueur d'ondes ?
Sur les principes de la discussion, oui. Mais je ne peux pas anticiper sur le contenu. Ce doit être une discussion très libre. On va parler de façon amicale, à la hauteur de notre relation. Oui, je suis confiant.
La décision de Yoann Gourcuff de rester à Bordeaux n'est-elle pas conditionnée par le choix de Laurent Blanc ?
Je ne crois pas. Il faut savoir être patient. L'entraîneur est sûrement important pour lui. Mais s'il n'y a que lui et l'entraîneur dans une équipe, cela ne suffira pas non plus pour le convaincre de rester. Si on sort tous les joueurs et qu'on met à la place ceux de CFA autour de lui, ça ne le convaincra pas non plus. A l'inverse, si on lui met une super équipe avec un autre entraîneur, je ne vois pas pourquoi il ne resterait pas.
Garantissez-vous que vous ferez tout pour le garder l'an prochain ?
Je ne garantis rien. Avoir l'envie de le garder, tout le monde l'a dit, y compris Nicolas de Tavernost (le président du directoire de M6).
Pensez-vous que M6, l'actionnaire des Girondins, vous donnera les moyens de vos ambitions ?
M6 sera toujours à côté de nous pour nous épauler, pour éventuellement équilibrer une situation de trésorerie déficitaire ou pour aider dans le financement d'un transfert. Mais il ne faut pas confondre l'actionnaire avec le mécène. On aura l'argent à travers la Ligue des champions, pas avec des chèques émanant de l'actionnaire. On peut réclamer un chèque mais ils vont nous demander en contrepartie de nous garantir une place en Ligue des champions. Et ça, aujourd'hui, on ne peut pas.
Ulrich Ramé est en fin de contrat à la fin de la saison. Il devrait prolonger très vite…
Oui. Nous avons prévu de nous rencontrer très vite. On se mettra d'accord très rapidement. Ulrich, c'est un cas particulier. Le jour où il ne veut plus jouer, il a une reconversion au sein du club. Sa fonction ? Elle n'est pas encore définie. Il peut prendre son temps. Je ne dis pas qu'il va s'occuper de la restauration, mais il peut travailler dans le secteur commercial ou dans un autre projet qui l'intéresse.
Marouane Chamakh et Benoît Trémoulinas seront en fin de contrat en 2010. Voulez-vous eux aussi les prolonger ?
Oui. Il y a une volonté de garder nos meilleurs joueurs tout en travaillant aussi sur la formation. Marouane Chamakh est très utile pour le club et il sort du centre.
Le nom du Toulousain Jérémy Mathieu a circulé. Confirmez-vous l'intérêt de Bordeaux ?
C'est un bon joueur. Nous n'avons pas eu de discussion sur l'effectif pour la saison prochaine. C'est un joueur que Laurent Blanc voulait au mois de juin. Je ne vois pas pourquoi il ne le voudrait pas au mois de janvier.
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