Dimanche soir, Laurent Blanc a évoqué son cas dans le canal football club :
« C’est la belle vie d’arriver en fin de contrat quand vous avez des résultats. En ce qui me concerne, à la fin de la saison dernière, je n’ai pas fait comme neuf entraîneurs sur dix auraient fait, à savoir taper à la porte pour demander deux ou trois ans de plus. »
Et aux dernières nouvelles, cette déclaration n'a pas fait que des heureux. Plusieurs entraineurs protestent ce matin dans l'équipe :
Frédéric Antonetti : « Son nom lui donne un avantage dans le rapport de force, le coach de Nice. Lui n’a pas peut-être pas besoin du métier d’entraîneur pour vivre d’autres oui. Tout le monde ne s’appelle pas Laurent Blanc .Mais je ne me sens pas concerné par ses propos. Je ne suis pas comme ça, vous pouvez demander à mes dirigeants. Vous savez, à Bastia(1994-1998 et 1999-2001), je n’avais même pas de contrat. Ça marchait à la parole, on se tapait dans la main, et puis voilà. Cette situation neme dérangeait pas, c’est moi qui voulais fonctionner comme ça. »
Mécha Bazdarevic : « Il ne faut pas non plus que les entraîneurs se prennent pour des philosophes. Je suis monté l’année dernière en Ligue 1 et je n’ai rien demandé. Je ne ferai jamais la démarche d’aller voir mes dirigeants. Ils sont assez grands pour juger si mon travail leur convient ou pas. Mais, humainement, je comprends ceux qui essaient d’en profiter quand les résultats sont bons. »
Seul Jean-Marc Nobilo est d'accord avec le coach des Girondins : « La démarche de Blanc me plaît, explique-t-il. Il veut aller au bout du truc et puis voir ses dirigeants pour savoir s’il a réussi. Et il se laisse une porte de sortie. C’est très synchro avec la réalité du métier d’entraîneur d’aujourd’hui. Ceux qui signent pour quatre ans ont de bons agents ou sont d’exceptionnels négociateurs. Car, pour moi, c’est un métier à court terme avec des objectifs. Et basta. »
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